Publié le 13 mai 2016 16:34
On a observé qu’une sangsue , mise dans un un bocal assez grand pour contenir huit onces (240 ml ) d'eau, rempli aux trois quarts , recouvert d’une toile fine et placé sur une fenêtre, restait sans mouvement .
Au fond du vase, elle restait roulée en spirale , lorsque le temps continuait à être serein et beau.
Elle remontait à la surface et y restait lorsqu’il devait pleuvoir avant ou après midi.
Elle parcourait l’eau avec une vitesse surprenante et paraissait inquiète lorsqu’il devait y avoir du vent , et ne cessait de se mouvoir lorsque le vent commençait à souffler.
A l’approche des tempêtes, du tonnerre, de la pluie, la sangsue restait presque continuellement hors de l'eau pendant plusieurs jours , mal à l'aise et très agitée.
Pendant la gelée, ainsi que par les beaux jours d’été, elle restait au fond du bocal . A l'approche de la neige ou de la pluie , elle élisait domicile à l’embouchure même du bocal.
L'observateur avait soin de renouveler l’eau du bocal tous les jours en été , et tous les quinze jours en hiver. Pour la plus grande exactitude, il vaut mieux mettre deux sangsues dans le même bocal.